jeudi 12 avril 2012










Les Gay Games à Paris en 2018?

Et si après Cleveland en 2014, Paris était la prochaine ville à accueillir la manifestation sportive et culturelle LGBT mondiale? La capitale française est en tout cas officiellement candidate à l'organisation des Gay Games.

La délégation français lors de la cérémonie d'ouverture des Gay Games de Cologne, en août 2010 (photo Mathias Casado Castro).
L'idée était dans les cartons, elle est désormais officielle. Paris est candidate à l'organisation des Gay Games en 2018... ou de ce qui pourrait constituer le premier événement commun tant attendu Gay Games-Outgames, si les deux organisations parviennent à trouver un accord. 
A l'initiative de la Fédération sportive gaie et lesbienne (FSGL) les associations affiliées ont voté à l'unanimité lors de la dernière Assemblée générale, le 25 février, la création d'une association en charge de la candidature «Paris 2018», soit pour les Gay Games, soit pour cette manifestation commune. La première réunion pour rassembler les forces vives et, comme l'explique la présidente de la FSGL Christelle Foucault, «voir qui veut et peut faire quoi», aura lieu ce jeudi soir 8 mars à Paris.
«Un investissement humain et financier»
«Nous avions proposé cette candidature Paris 2018 en décembre dernier lors de la précédente AG, précise la dirigeante, mais nous avons voulu la soumettre à un vote des associations car c'est beaucoup d'investissement humain et financier». On sait en effet que la candidature non retenue de la capitale française à l'organisation des Gay Games 2010, finalement attribués à Cologne, avait généré une ardoise qu'il aura fallu plusieurs années pour effacer. Parmi les autres candidatures, officialisées ou non, celles du Brésil, de Londres ou de Munich apparaissent comme les plus sérieuses rivales au dossier parisien.
Repartir de zéro
«Beaucoup de choses risquent de dépendre du rapprochement ou non des Gay Games et des Outgames, prévient Christelle Foucault, car les deux manifestations suivent un calendrier de quatre ans, mais en décalé. Or en 2017, il y aura déjà des Outgames en Europe et l'on se dit que cela pourrait jouer en défaveur d'une autre candidature européenne. Nous, nous aimerions vraiment que cela redevienne une manifestation unique et pouvoir organiser le premier événement où l'on repartirait de zéro.»
D'ici à l'annonce de la ville retenue, pour le moment prévue en septembre 2013 en vertu du calendrier établi par la Fédération des Gay Games, l'association de promotion de la candidature parisienne va s'attacher à constituer son équipe et à rencontrer le Ministère des Sports et la Ville de Paris afin d'obtenir leur soutien acté dans une lettre d'intention jointe au dossier de candidature.
Si vous souhaitez participer à l'aventure de la candidature «Paris 2018», contactez la FSGL à l'adresse mail suivante: infos@fsgl.org.

La «tentative d'intimidation» d’un général envers l'association Flag !

Alors que Flag! questionnait un général sur une enquête pour harcèlement, celui-ci a exigé la preuve que la victime présumée était membre de l’association des gendarmes et policiers LGBT. Pour Flag, c'est une atteinte aux droits individuels.

«En dix ans d'existence, c'est la première fois que nous sommes face à une telle provocation et tentative d'intimidation», déplore Mickaël Bucheron, président de Flag!, l'association des policiers et gendarmes LGBT. La raison de sa colère: un courrier du général Laurent Tavel, commandant la région de gendarmerie de Midi-Pyrénées.
Adjudant harceléL'affaire en cause commence en 2011. À la fin de l'année, Flag! est contacté par un adjudant de gendarmerie qui s'estime victime de harcèlement en raison de son orientation sexuelle de la part de deux collègues. Celui-ci avait déjà signalé ce problème à sa hiérarchie et écrit à la présidence de la République et une enquête avait été lancée. Début février, Flag! décide de contacter à son tour le commandement de gendarmerie de Midi-Pyrénées, afin de prendre des nouvelles du dossier.
La réponse, officielle, tombe peu de jour après: «Tout d'abord, pour m'assurer de la légitimité de votre démarche, je souhaite disposer des justificatifs relatifs à la qualité d'adhérent à votre association de l'adjudant, ainsi que sa demande pour le représenter dans ce dossier», écrit le général dans un courrier dont TÊTU a obtenu copie.
Atteinte aux droits individuels et associatifs«C'est ahurissant, dénonce Mickaël Bucheron. Nous ne sommes pas un syndicat, interdit dans la gendarmerie, mais une association de loi 1901. Un gendarme peut y adhérer sans en rendre compte à qui que ce soit. C'est une atteinte aux droits individuels et associatifs. Nous avons écrit au général en tant qu'association, il n'avait pas d'obligation légale de nous répondre. S'il a décidé de nous faire cette demande, que même la présidence de la République ne nous a pas faite, c'est clairement pour nous intimider». Et selon Mickaël Bucheron, ces tentatives d'intrusion dans le fichier d'adhérents de Flag! condamnent les policiers et gendarmes LGBT au placard et les dissuadent de rejoindre l'association.
Du côté de la gendarmerie de Midi-Pyrénées, on ne voit pas où est le problème. «Notre demande n'a rien de singulier, déclare le responsable des ressources humaines. Si l'adjudant a décidé de s'adresser à Flag!, c'est son choix. Nous demandons simplement des éléments de réponse pour y voir plus clair dans le dossier.»
«Tentative d'intimidation» 
Flag! débusque une autre «tentative d'intimidation» dans le fameux courrier: le commandement de la gendarmerie l'a également adressé au procureur de la République de Toulouse, au motif que la demande de Flag! «met en cause nommément, deux officiers». Pour l'association, la phrase sous-entend une accusation de dénonciation calomnieuse. «Ça n'a pas lieu d'être, estime Mickaël Bucheron. Une enquête officielle est menée, le nom des deux officiers mis en cause est connu. On ne dénonce personne.» «On n'accuse personne de quoi que ce soit», répond-on à la gendarmerie.
Pendant ce temps, l'enquête pour harcèlement suit son cours et échappe à la présumée victime et à Flag!. «Nous ne souhaitons pas de guerre, explique Mickaël Bucheron. Mais quand on voit ce que provoque une simple demande de renseignements, nous nous posons réellement des questions sur le dialogue social dans la gendarmerie.»

Hudson Taylor, un lutteur hétéro contre l’homophobie dans le sport US ...


Le champion de lutte libre vient de lancer un site internet pour tenter de mettre au sol un adversaire coriace: l’homophobie et la transphobie dans le sport.

Comme lutteur, Hudson Taylor est habitué à mettre des montagnes de muscles au tapis. Mais son adversaire du moment pourrait s’avérer encore plus coriace que les précédents. A 24 ans, le champion américain de lutte part en guerre contre l'homophobie et la transphobie dans le sport.


Après s'être affiché en combat avec le logo du lobby pro-gay Human Rights Campaign collé sur le casque (photo), voilà que le beau gosse aux muscles d’acier lance un site internet, Athlete Ally, pour exhorter le monde du sport à respecter les LGBT. Depuis son lancement en janvier, plus de 2.400 personnes ont signé un engagement en ligne pour davantage de tolérance et Hudson n’en finit pas de faire le tour des médias et des écoles pour en parler.
Bientôt marié
«L'homophobie fait partie intégrante du sport. Le discours homophobe est courant dans les vestiaires, confie-t-il à TÊTU lors d’un rendez-vous à l’université new-yorkaise Columbia University, dont il coache l’équipe de lutte. Être homosexuel est considéré comme incompatible avec la réussite sportive.»
Hudson n'a pas le profil-type du militant pro-gay. Il est hétéro, bientôt marié, et a grandi dans un milieu chrétien évangélique.
Navette théâtre-vestiaires
A l'université du Maryland, trois fois couronné du titre suprême d'«All-American wrestler» – ou meilleur lutteur – de sa division, il assure le capitanat de l’équipe tout en étudiant le théâtre. A cheval entre le tapis et la scène, il prend conscience de l’homophobie dans les vestiaires. «Dans mon cours de théâtre, mes amis faisaient leur coming out tous les mois. C’était une grande célébration à chaque fois. Nous étions tous contents pour ces personnes qui faisaient un pas important dans leur vie et devenaient plus vraies vis-à-vis d'elles-mêmes, se souvient-il. Puis je traversais le campus pour entendre mes coéquipiers, les gens avec lesquels j’étais censé être le plus proche, tenir un langage homophobe. Cela m’a vraiment affecté.»
Hudson assure que le problème n’est pas cantonné à la lutte. Il gangrènerait le sport universitaire américain dans son ensemble. Ainsi en février dernier, le magazine sportif ESPN consacrait un dossier aux techniques utilisées par les recruteurs de basket-ball universitaire pour écarter les candidates lesbiennes (lire notre article). La situation n’est guère meilleure dans le sport professionnel, sur les terrains comme dans les tribunes. Pour ne citer qu’eux, les supporters des New York Rangers ont pris l’habitude de scander «Ho-mo La-rry» pour encourager un fan, Larry Goodman, qui entamait une danse dix minutes avant la fin des matches. Une tradition qui a indigné plus d’un fan gay de l’équipe de hockey.
«Il faut une masse d'alliés»Pour Hudson Taylor, la persistance de propos homophobes dans les vestiaires tient à la nature compétitive du sport universitaire aux Etats-Unis: «La première chose qu’on apprend pour blesser quelqu’un est de lui dire qu’il est gay. Cela ne veut pas dire que ceux qui profèrent ces insultes sont homophobes, mais ils savent que c’est un mot qui rabaisse dans un environnement masculin, où il faut être le meilleur.»
«On dit que le coming out de sportifs de haut niveau changera la culture dans le sport, mais je ne le crois pas, poursuit-il. Tant qu'il n'y aura pas une masse d’alliés hétéros qui prendront leur défense, ces sportifs LGBT resteront dans le placard.»
Regardez une interview sur la question à la télévision américaine:
Et une interview d'après-match:
Photos: Human Rights Campain, DR.

«Trust Me» : et si on découvrait la sex-tape gay d'un candidat à la présidence US ?

Dans le clip de son single «Trust Me», Matt Zarley imagine la découverte d'une sex-tape pleine de garçons tournée dans un jacuzzi au cours d’une partie fine… Comment l’opinion va-t-elle réagir?
Et si les États-Unis élisaient un président ouvertement gay? C'est le délire de Matt Zarley dans «Trust Me». Sur fond de beats très disco, on assiste à l'histoire d'un candidat à la présidence impliqué dans des parties fines où il gazouille avec un bel Apollon dans un jacuzzi bouillant... De quoi créer la polémique et froisser la droite américaine!
Sexe gay et politique
Dès les premières secondes du clip, Matt joue l'humour décalé. On le voit tourner un spot publicitaire où il se présente comme candidat aux présidentielles 2012, à l'heure où les sondages le mettent parfois «on the top», parfois «on the bottom»... Des allusions très gay, confirmées par son conseiller qui vient lui annoncer une mauvaise nouvelle: une sex-tape circule sur Internet, on l'y voit profiter des bienfaits d'un charmant jeune homme...
Et c'est la dégringolade. Le politique «outé» doit faire face au scandale et repartir à la conquête de l'opinion. «Comment pouvez-vous savoir que vous n'aimez pas quelque chose que vous n'avez jamais essayé? Laissez-vous aller, prenez le risque, et faites-moi confiance» (refrain). On comprendra, à la fin du clip, que Zarley gagnera les élections avec ce sous-titre: «America embraces firt gay president».
Homo, drôle et engagé
Troisième single de son album Change Begins With Me salué par la critique outre-Atlantique, la vidéo de Trust Me a créé le buzz dans les médias anglo-saxons et fait grimper le titre au sommet des charts en Europe. Matt Zarley, qui a commencé par jouer dans des pièces de Broadway, s'est lancé dans la musique en 2002, avec son premier album DEBUT. Ouvertement gay et engagé, la thématique homosexuelle est quasi-omniprésente dans ces clips (voir le clip de WTF ci-dessous).
Au magazine The Advocate, qui parle d'un «hymne disco irrésistible», Matt Zarley explique qu'il a «voulu faire une vidéo qui soit drôle et qui tourne en dérision les politiques et leurs techniques de manipulation». «Je pense que les candidats à la présidentielle devraient être plus honnêtes sur eux-mêmes plutôt que de se plier aux pressions des extrêmes. Je suis sûr qu'ils seraient surpris de voir comme la majorité des gens sont tolérants. Malgré le climat politique actuel, j'ai la foi qu'un jour nous serons tous considérés comme égaux».
Regardez le clip de Trust Me:
Et en bonus, regardez aussi le clip de WTF

Le rugbyman, nouvelle icône de la publicité ...


Le trois-quarts centre de Perpignan et du XV de France Maxime Mermoz a signé un contrat avec Dim, spécialiste des sous-vêtements masculins.
RUGBY - Depuis les dérapages du Mondial 2010, les footballeurs n'ont plus la cote auprès des marques. Ils sont remplacés par les joueurs de rugby, moins connus mais porteurs de valeurs positives.

C'est une manifestation supplémentaire de la popularité grandissante du ballon ovale. Il y a d'abord eu la hausse continue des affluences dans les stades du Top 14. Ensuite, depuis quelques mois, les audiences télévisées des Bleus du rugby dépassant régulièrement celles des Bleus du football. Et, désormais, la préférence de plus en plus marquée des marques envers les rugbymen. Les stars refusant en mondiovision de descendre de leur bus ou l'affaire des quotas ont choqué. À rebours, l'abnégation de Thierry Dusautoir et de ses partenaires lors de la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande a conquis les cœurs.
Les envieux se font un malin plaisir de galvauder le mot, mais c'est bel et bien pour ses «valeurs» que le rugby a pris le dessus. Le joueur de football, individualiste et capricieux, n'a plus la cote chez les publicitaires, qui lui préfèrent désormais le rugbyman, solidaire et combatif. Les «sales gosses» de Marc Lièvremont plutôt que les enfants gâtés de Raymond Domenech…

Un manque de notoriété... compensé par les valeurs incarnées

Les dernières campagnes télévisées confirment la tendance. Plus par l'apparition de visages méconnus du grand public - en peine, selon un sondage récent, de citer spontanément trois joueurs du XV de France - que par le phénomène Chabal au sortir du Mondial 2007. Les joueurs de rugby ont beau souffrir d'un manque de notoriété, ce qu'ils incarnent compense le handicap.
Chez Dim, le choix du rugby opéré il y a un an s'est avéré gagnant. Vantée par Aurélien Rougerie dans les spots télé, Dusautoir ou Palisson sur papier glacé, la gamme de sous-vêtements homme n'a cessé de conquérir des parts de marché, consolidant sa place de leader du secteur. «Le joueur de rugby incarne des valeurs fortes: popularité, convivialité, simplicité et performance, énumère Pauline Laplace, business manager chez Dim. Il colle aussi bien à la cible masculine, avec une génération d'hommes bien dans leur peau et soignant leur apparence, qu'à la cible féminine.» C'est donc sans hésitation que la marque a cette fois misé sur le trois-quarts centre internationalMaxime Mermoz pour sa nouvelle campagne télévisée, qui a débuté hier soir sur TF1 et va durer deux mois.
Une nouvelle tête de gondole issue du monde ovale après Szarzewski, Trinh-Duc et Harinordoquy pour Renault ; Médard, Parra et Trinh-Duc pour Mennen ; Clerc et Marconnet pour Gedimat ; ou Christophe Dominici pour Saint-Yorre. Pendant ce temps, le football déserte le terrain, ne conservant qu'une icône «bankable»: Karim Benzema.


Maxime Mermoz: «Le rugby offre un bon rapport qualité-prix»

Pendant deux mois, le trois-quarts centre de Perpignan et du XV de France va être la vedette du spot publicitaire Dim.

Maxime Mermoz.
Maxime Mermoz. Crédits photo : François BOUCHON/Le Figaro

LE FIGARO. - Constatez-vous la montée de l'engouement pour le rugby?
Maxime MERMOZ. - Oui, le grand public s'intéresse plus à nous. Depuis que Max Guazzini (l'ex-président du Stade Français) a lancé l'opération séduction pour attirer les femmes au stade, le rugby se démocratise de plus en plus.
Pourquoi la cote du rugbyman est-elle à la hausse dans la publicité?
C'est dû aux valeurs véhiculées par notre sport. Ces derniers temps, l'image du football a été entachée par quelques scandales, comme le bus de Knysna. Et les sommes d'argent qui y sont brassées ne cessent de grimper. Le rugby offre un bon rapport qualité-prix entre l'investissement et les retombées médiatiques.
Ces valeurs ne sont-elles pas menacées?
Dès qu'il y a de l'argent, tout peut être faussé. Aucun milieu n'est à l'abri. Après, le rugby génère plus d'argent: c'est normal que tout le monde en bénéficie. Mais beaucoup de gens luttent activement pour préserver ces valeurs qui sont l'essence de notre sport. Il ne faut jamais oublier que, sans engagement, sans combat, sans solidarité, il n'y aura plus de rugby. Au football, le talent individuel prend plus d'importance.
Le rugby est-il vraiment à l'abri d'un dérapage du genre du bus de Knysna?
Avec le XV de France, nous étions en Afrique du Sud au même moment et on se disait que ça ne nous arriverait jamais. Ce n'est pas dans nos mentalités. Lors de la Coupe du monde, des choses n'allaient pas. Mais on a solutionné les problèmes en interne, en dialoguant. Ce qu'ont fait les footballeurs français, c'est du foutage de gueule, vu leur confort financier. Ils n'ont toujours pas réussi à le faire oublier.(Sourire)Et ça nous a servis…
En quinze ans, le rugby a vécu une véritable révolution. Désormais, vous pouvez bien vivre de votre sport…
Je viens d'un village des Vosges, près d'Épinal. Quand j'ai rejoint le Stade Toulousain, j'ai déjà vécu un premier changement radical. J'achetais mon matériel chez Decathlon, et là, on me dit: «Si tu es bon, tu recevras un équipement.» C'est plaisant de sentir qu'on a une petite valeur. Après, il faut savoir fixer ses limites. Ne pas vouloir toujours plus et en oublier la performance sur le terrain. Mais une carrière est très courte. Alors, si on parvient à gagner un peu d'argent pour l'avenir… Mais 99 % des rugbymen ont la vie de M. Tout-le-Monde. Certes, sans les soucis de savoir comment on va se loger ou se nourrir, mais sans excès de luxe.
Rêvez-vous de prendre la place de Chabal auprès du grand public?
Je ne raisonne pas en termes de place à prendre. Son parcours est singulier. Les images chocs de ses plaquages, son surnom d'homme des cavernes, ça ne pouvait arriver qu'à lui(sourire).Je bénéficierai peut-être d'une petite notoriété supplémentaire avec cette publicité, mais ça ne va pas changer mon quotidien…
Financièrement, est-ce intéressant?
Ça dépend par rapport à qui on compare. Si c'est par rapport au salaire d'un footballeur, entre guillemets, ce n'est rien. Mais par rapport au salaire d'un Français moyen, ça peut paraître énorme. Pour moi, ça représente un gros plus…

12 avril ...