mercredi 5 septembre 2012

Paris ...

















Mikhail Sidorychev ...










Au ciné : un délire burlesque avec Eric Judor et une fable québécoise ...


En salles à partir d'aujourd'hui, un road movie inracontable dans lequel on croise l'acteur du duo Eric et Ramzy, et un drame sur le milieu de l'éducation canadien qui a été couvert de prix dans le monde entier.
 WRONG
Voilà un film qui va en énerver plus d’un. C’est son charme et sa limite. Dans un univers cinématographique de plus en plus frileux, ce délire burlesque mérite vraiment le détour.
 
Quentin Dupieux, DJ fameux connu sous le pseudonyme Mr. Oizo, aime aussi à bousculer les lignes avec des casse-têtes cinématographiques tels que Steak ou le récent Rubber, les tribulations d’un pneu serial killer doté de pouvoirs psychiques! Dans la même veine surréaliste, voici ce Wrong, dans lequel Dolph (Jack Plotnick) se réveille un matin en réalisant que Paul, son chien, a disparu. Désespéré, il va partir à sa recherche dans un road movie inclassable et irracontable, dans lequel on croisera aussi Eric Judor (photo ci-dessus).
 
Foutraque et pourtant impeccablement filmé, avec une photo parfaitement travaillée, Wrong est un ovni touchant, drôle et barré. On remarquera au sein de la distribution l’acteur muse de Dupieux, Jack Plotnick, zébulon génial (pour vous en convaincre, jetez un coup d'oeil ici) vu dans de très nombreux films gays (Straight jacket, Girls will be girls, Adam&Steve) tout en étant un habitué de la série loufoque Reno 911, injustement méconnue en France.

Regardez la bande-annonce :
 

Un film de Quentin Dupieux avec Alexis Dziena, Eric Judor, William Fichtner, Jack Plotnick, Steve Little et Regan Burns.
Dramédie. 1h34.



 MONSIEUR LAZHAR
 
Couvert de prix dans le monde et au Québec, ce drame canadien, candidat 2013 à l’Oscar du meilleur film étranger, sort enfin en France…
 

Tiré de la pièce d'Évelyne de la Chenelière, Monsieur Lazhar met en scène l'acteur et humoriste franco-algérien Fellag (photo ci-dessus) dans le rôle d'un enseignant immigrant au Québec qui arrive dans un collège traumatisé par un suicide. L'approche intelligente et posée de Monsieur Lazhar donne naissance à un film dur et réaliste, sorte de fable absolument pas doucereuse sur la société québécoise et sur le milieu de l'éducation.

Le quatrième long-métrage de Philippe Falardeau est puissant, discret, émouvant sans reposer sur une artillerie lourde lacrymogène. Il y a au final un équilibre rare entre les visions adultes et enfantines de l’éducation. Un regard sans guimauve sur la fragilité des liens se tissant en classe et la confiance mutuelle qu’ils nécessitent.

Regardez la bande-annonce :
 
 





5 septembre ...