jeudi 26 juillet 2012

Le sport selon Zeb Atlas ...




WWW.CLASSCOMICS.COM









Tom Hardy, de Bronson à The Dark Knight Rises ...



Tom Hardy, de Bronson à The Dark Knight Rises
Après « Bronson », « Inception » et « La Taupe », Tom Hardy enfile le costume du super vilain dans le très attendu « The Dark Knight Rises », qui lui va très bien. Un rôle taillé sur mesure et qui éclipse celui de Batman.
Tom Hardy est un cleptomane. Que ce soit dans Inception ou La Taupe, il ne peut s’empêcher de voler la vedette aux autres. C’est comme ça. C’est plus fort que lui. C’est la conséquence naturelle de son charisme british enfoui sous une carrure d’Ostrogoth. Dans The Dark Knight Rises (en salle le 25 juillet), le comédien récidive, même avec un radiateur collé sur les lèvres. Sa présence bouffe l’espace, ses répliques font mouche et il éclipse Batman, l’air de rien. Il faut dire que ce rôle de terroriste est taillé à la mesure de ce mauvais garçon.
Né à Londres en 1977, Tom est un enfant de la balle qui a commencé par mal tourner. Des bricoles et un peu de prison. « Je testais ma vie dans la rue », déclare-t-il à ce propos. À la sortie du prestigieux Drama Centre et après des débuts fracassants dans la mini-sérieBand of Brothers - Frères d’arme (2001) de Steven Spielberg, il plongera également dans la drogue. Le gâchis aurait pu être total si le jeune homme ne s’en était pas sorti avec une envie de bouffer de la pellicule. Entier, sûr de lui et sans une once de diplomatie, il se taille une réputation de surdoué bagarreur. Avec Nicolas Winding Refn (le réalisateur de Drive ), qui le sublime dans Bronson (2008), il en vient même aux mains. « Nicolas est un génie mais il doit apprendre à reconnaître le mérite des autres ! », rigole-t-il aujourd’hui, quand Hollywood lui fait un pont d’or. Car il ne faut pas se fier aux apparences  : Tom Hardy est de la trempe des grands. Brando et compagnie. On en aura encore la preuve à la rentrée dansDes Hommes Sans loi, présenté à Cannes : en deux grognements, il met tout le monde dans sa poche. On a la classe ou on ne l’a pas.

À noter que la sortie événement du dernier épisode de la saga Batman par Christopher Nolan se prépare du côté de la Fnac. L’enseigne propose, dès le 12 juillet, deux coffrets exclusifs : Tickets Collector : The Dark Knight Rises et Christopher Nolan l’intégrale, ainsi que de nombreuses animations. 14 minutes de la BO composée par Hans Zimmer sont également à découvrir sur la toile et ci-dessous.


Au cinéma : The Dark Knight rises ...



THE DARK KNIGHT RISES
Avec The Dark Knight rises, Christopher Nolan reste dans sa vision d'un Batman crépusculaire. L'ensemble, magistralement mis en scène, tente une sorte de pamphlet politique, mâtiné de mélo, est en revanche moins convaincant.
Bruce Wayne (Christian Bale) a volontairement remisé son uniforme de Batman après la mort de Harvey Dent. Gravement diminué depuis son combat avec le Joker, il erre dans le manoir Wayne, n'apparaissant plus en public et se complaisant dans la douleur d'avoir perdu ceux qu'il aimait. Mais l'arrivée de Selina Kyle (Anne Hathaway), alias Catwoman, le fera sortir de sa torpeur. Et celle de Bane (Tom Hardy, ci-dessus à droite) le poussera à revêtir de nouveau son costume de justicier. Alors que celui-ci s'attaque aux deux piliers du capitalisme: le gouvernement et le monde de la finance.
Personnage iconique
Si le scénario est inutilement tortueux et même mélo, la réalisation est impressionnante. Le ton, les personnages, les thèmes, tout est très mature et magnifiquement exécuté. Rien à redire non plus sur la distribution. En particulier Anne Hathaway qui campe une Catwoman plus tourmentée.
Christopher Nolan a réinventé complètement ce personnage iconique de la culture populaire américaine. Mais on peut trouver cette débauche de bruits et d'effets spéciaux au service d'une machine aussi XXL que crépusculaire épuisante, assez longuette et assez floue dans ce qu'elle cherche à dire ou à transmettre.
Un film de Christopher Nolan avec Christian Bale, Tom Hardy, Anne Hathaway, Gary Oldman, Joseph Gordon-Levitt. Fantastique. 2h45
Regardez la bande annonce (VOST):

Le Village de Montréal voit la vie en rose ...


Cette année encore, l'artère la plus gay du Canada se pare de ses plus beaux habits pour célébrer l'été. Nos photos de la «vague rose» sur la rue Sainte-Catherine.
Pour la deuxième année consécutive, le quartier gay québécois a choisi des centaines de milliers de boules roses comme habits d'été. Derrière ce plafond unicolore, les visées touristiques des commerces du coin se mêlent à la volonté de donner un visage plus culturel à la partie Est de la rue Sainte-Catherine, principale artère du Village.
Ces dernières années, la Société de développement commercial (SDC) du Village a réussi à donner un nouveau visage au quartier gai de Montréal. En créant la manifestation artistique estivale Aires libres, en 2008, l’organisme a d’abord permis la piétonisation de la rue Sainte-Catherine, sur plus d’un kilomètre, de mai à septembre, faisant de ce lieu l’un des plus prisés, à Montréal, par les habitants et les touristes.
Diverses touches de couleur ont été ajoutées au fil du temps. Depuis 2011, les boules roses dominent l’ensemble. Cette année, elles sont quelque 200.000 à se percher au-dessus des passants et des terrasses (si pratiques pour mater et draguer).
Le Village a 30 ans
L’an dernier, un court-métrage avait été réalisé (le revoir ici) pour célébrer la création de Claude Cormier, architecte québécois jusque-là connu dans la province pour ses projets «verts», notamment des squares et jardins.
Pour les dirigeants de la SDC, les boules roses symbolisent l’image branchée et culturelle du Village gai. Tout au long de l’été, la déco flashy doit accompagner (entre autres) des projections de films LGBT en plein air, des concerts, des expos. Par ailleurs, des photos et des panneaux, disposés un peu partout sur Sainte-Catherine, retracent l’histoire du Village. Le quartier gay fête ses trente ans cette année.
Regardez le clip promo réalisé pour l'Office de tourisme :

26 juillet ...


J -1 ...